OREGES CENTRE-VAL DE LOIRE
| PUBLICATION 2014
|
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PRODUCTION D’ÉNERGIE EN RÉGION CENTRE-VAL DE LOIRE
Le gaz reste l’énergie principale utilisée dans les réseaux
de chaleur de la région Centre-Val de Loire.
À noter que le
charbon n’est plus utilisé dans les réseaux de chaleur après
2008. On note également une baisse de l’utilisation des
produits pétroliers, principalement utilisés en cas de secours
ou pour les démarrages.
La part renouvelable dans le mix énergétique
moyen des réseaux de la région Centre-Val de
Loire est de 16 % en 2012 (issue de bois, moitié
de la chaleur issue des UIOM
3
et géothermie).
Elle était de 6 % en 2008. On note en effet une
forte progression de la chaleur issue du bois
qui atteint en 2012 une proportion à peu près
équivalente à celle de la chaleur récupérée des
UIOM.
L’augmentation de la part d’énergies renouvelables dans
ces réseaux est liée à la mise service en 2009 et 2010 de
réseaux de chaleur au bois (et leur montée en puissance
progressive) : il peut s’agir de nouveaux réseaux, comme à
Mondoubleau (41) ou de substitution de systèmes existants,
comme à Bourges (18).
Au niveau national, la livraison de chaleur des 463 réseaux,
d’après l’enquête menée par le SNCU (Syndicat National du
Chauffage Urbain) pour le SOeS, est de plus de 23 000 GWh.
La région Centre-Val de Loire génère un peu plus de 3 % de
l’énergie thermique délivrée par l’ensemble des réseaux de
chaleur français. Les deux tiers de la chaleur livrée en France
sont en effet concentrés dans les régions d’Ile-de-France et
de Rhône-Alpes (dans une moindre mesure). Pour les autres
régions, les livraisons sont toutes inférieures à 1 000 GWh.
GRAPHIQUE 3
EVOLUTION DU MIX ÉNERGÉTIQUE ET DE LA CHALEUR LIVRÉE DANS LES RÉSEAUX
DE CHALEUR EN RÉGION CENTRE-VAL DE LOIRE
(SOURCE : OREGES CENTRE-VAL DE LOIRE)
3
En conformité avec les règles européennes, la production d’énergie (électrique et/ou thermique) à partir de déchets urbains est comptabilisée pour moitié comme renouvelable.
11
RÉSEAUX
disposent d’une cogénération
« interne » au gaz, entièrement
dédiée au réseau.
5
RÉSEAUX DE CHALEUR
sont alimentés par des cogénérations
gaz dites « externes »
(les équipements sont extérieurs au
réseau).
5
RÉSEAUX DE CHALEUR
utilisent du bois-énergie (Blois,
Bourges, Mondoubleau, Montargis et
Vineuil).
4
RÉSEAUX
sont alimentés, au moins en partie
par de la chaleur issue des UIOM.
1
RÉSEAU DE CHALEUR
fonctionne avec des pompes à
chaleur géothermiques sur aquifères
superficiels.
AU TOTAL, 10 RÉSEAUX DE
CHALEUR SONT ALIMENTÉS
AU MOINS PAR UNE ÉNERGIE
RENOUVELABLE.
Le Graphique 3 présente l’évolution du
mix énergétique et de la chaleur livrée
par les réseaux de chaleur.
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2008
2009
2010
2011
2012
750
754
815
633
763
PART DES DIFFÉRENTES ÉNERGIES
CHALEUR LIVRÉE (en GWh)
GÉOTHERMIE
INCINÉRATION DE DÉCHETS (UIOM)
BOIS
PRODUITS PÉTROLIERS (fioul lourd, fioul domestique) ET CHARBON (2008 uniquement)
GAZ NATUREL
GWh
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1000
Remarque : Il existe quelques réseaux de puissance inférieure à 1 MW et alimentés par une chaudière bois, qui n’ont pas été intégrés à l’étude
sur les réseaux de chaleur mais qui sont comptabilisés dans les productions de chaleur issue du bois (secteur résidentiel et tertiaire). Citons
notamment les réseaux de Villeny (41), Sancoins (18) ou encore Neuvy-Saint-Sepulchre (36).
